Les pères Jean Mardoché Vil, Fritz Désiré et l’africain Vundla Sikhumbuzo recherchés pour 4 ans de trafic d’armes au sein de l’église Episcopale.
Nouveaux rebondissements dans l’affaire de trafic d’armes et de munitions orchestré par des dirigeants de l’Eglise épiscopale en Haiti depuis plus de quatre ans à travers différents ports du pays en utilisant de façon malhonnête la franchise accordée par l’Etat Haïtien. La route centrale de la police judiciaire a lancé trois avis de recherche à l’encontre des pères Mardoché Vil, Fritz Désiré et l’africain Vundla Sikhumbuzo.
Les infractions qui sont reprochées à ses deux dirigeants de l’église épiscopale en Haïti ainsi qu’à ce haut fonctionnaire de cette establishment sont : trafic d’armes et de munitions, contrebande, évasion fiscale et fraude fiscale, abus de confiance, enrichissement illicite, blanchiment des avoirs, affiliation de malfaiteurs.
En septembre 2022, le commissaire du gouvernement près le tribunal de première occasion de Port-au-Prince, Me Jacques Lafontant, avait émis un mandat d’amener contre le père Jean Mardoché Vil, président du comité everlasting de l’église épiscopale d’Haïti (EEH) pour trafic d’armes et de munitions. Ce dernier avait pris la fuite. Ce n’est que sept mois après que la police nationale a jugé bon de lancer un avis de recherche visant à le traduire devant la justice.
Selon le dernier rapport du Bureau des affaires financières et économiques (BAFE), une construction de la Course centrale de la police judiciaire (DCPJ), Gina Jean-Louis Rolles, dealer de l’église, première personne arrêtée dans ce file, lors de son audition avait indiqué que c’est le père Frantz Cole qui lui avait contactée pour l’aider avec la cargaison d’armes et de munitions.
Pour le comptable de l’establishment Jean Gilles Jean Mary, la police avait informé que son interpellation est survenue à la suite de l’analyse de plusieurs paperwork qu’il a signés de 2017 à 2021, autorisant le décaissement de fonds à partir du compte de l’Eglise Episcopale sur le compte d’un trafiquant d’armes worldwide, recherché par la DCPJ, à savoir le Zimbabwéen Sikhumbuzo Vundla.
La PNH informe aussi avoir procédé à l’interpellation de Djanicka et Kleber Jules, deux individus qui avaient pour mission de réaliser des transactions au nom du trafiquant d’armes africain, Sikhumbuzo Vundla indexé dans ce file. Malgré le fait que les responsables de l’église épiscopale ont nié toute relation avec le trafiquant d’armes parce qu’il a été démis de ses fonctions, depuis 2018, d’après leurs propos, mais une perquisition faite par les enquêteurs, là où il s’était réfugié, a montré qu’il avait en sa possession des papiers à en-tête vierge de l’église et des franchises douanières récentes et sa voiture est enregistrée au nom de l’EEH.
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