Dans la nuit du 7 juillet, Ariel Henry était au téléphone avec Joseph Félix Badio impliqué dans la planification et la coordination de l’assassinat du président Jovenel Moïse, selon le RNDDH.
Le Réseau nationwide de défense des droits humains (RNDDH) a présenté les conclusions de ses investigations dans un rapport détaillé de 28 pages publié en date du vendredi 20 août. Parmi toutes les révélations faites, l’organisation de défense des droits humains avance que le soir-même de l’assassinat, le premier ministre Ariel HENRY s’est entretenu par téléphone tant avec Joseph Félix BADIO qu’avec le président.
Avant, pendant et après l’assassinat de Jovenel MOÏSE, les téléphones des personnes susmentionnées ainsi que ceux des personnes arrêtées, étaient constamment en contact.
Joseph Félix BADIO, impliqué dans la planification et la coordination de la mission consistant à arrêter puis tuer le président, dont le téléphone émettait aux environs de la maison de Jovenel MOÏSE, était en contact serré avec plusieurs personnalités, incluant actuel premier ministre Ariel Henry et la Justice of the Peace Wendell Coq THELOT.
L’arrestation changée en assassinat
La mission initiale telle que connue par plusieurs personnes rencontrées par le RNDDH semble avoir été d’arrêter le président de facto Jovenel MOÏSE sur la base d’un mandat d’arrêt émis en date du 18 février 2019 par le magistrat instructeur Jean Roger NOËLCIUS, pour des faits
d’assassinats perpétrés dans le cadre du bloodbath de La Saline, survenu les 13 et 14 novembre 2018. Après son arrestation, le président de facto Jovenel MOÏSE aurait dû être remplacé par Christian Emmanuel SANON ou par la Justice of the Peace Wendell Coq THELOT.
Le RNDDH dit avoir appris que quatorze (14) personnes sont principalement impliquées dans la préparation de la mission initiale qui consistait à arrêter Jovenel MOÏSE. Elles étaient en communication constante avec Dimitri HERARD, Jean Laguel CIVIL et John Joël JOSEPH.
Si la mission connue par la majorité des membres du commando avait été de procéder à l’arrestation de Jovenel MOÏSE, quelques autres membres savaient que la victime allait être
assassinée. Le RNDDH en veut pour preuve le fait que le président Jovenel MOÏSE avait été dûment identifié avant d’être criblé de balles. On n’administre pas douze (12) à quinze (15) projectiles à une personne dont l’assassinat n’avait pas été prévu, peut-on lire dans ce rapport.
Le président livré par ces hommes de confiance
Dès les premiers coups de feu, Jovenel MOÏSE a commencé à passer des appels. Le directeur général a.i. de la PNH, Léon CHARLES, le coordonnateur de la sécurité, le commissaire divisionnaire Jean Laguel CIVIL ainsi que le responsable de l’USGPN, le commissaire Dimitri HERARD ont tous été contactés par Jovenel Moïse. Ils lui ont tous promis de lui envoyer des renforts
immédiatement. Cependant, ces renforts ne sont jamais venus automobile les deux hommes étaient de mèche avec les assaillants.
Jean Laguel CIVIL était chargé de soudoyer des brokers affectés à la sécurité du président en vue de permettre une entrée en douceur du commando dans la résidence de Jovenel MOÏSE. Il avait en sa possession environ cent mille (100.000) {dollars} américains. Pour mettre en œuvre leur plan macabre, les auteurs intellectuels et matériels de cet assassinat ont pu compter sur l’appui d’au moins deux (2) des responsables de la sécurité présidentielle, à savoir le commissaire divisionnaire Jean Laguel CIVIL et le commissaire municipal Dimitri HERARD, respectivement coordonnateur de la sécurité générale du président
et responsable en chef de l’USGPN.
L’inspecteur principal Paul Eddy AMAZAN et le commissaire de police Pierre Osman LEANDRE, eux-mêmes responsables en chef de l’USP et du Cat Crew, n’étaient en fait plus impliqués dans l’organisation de la sécurité de feu Jovenel MOÏSE, ce dernier ayant décidé d’accorder toute sa confiance à ceux-là mêmes qui l’ont trahi, désorganisant ainsi le travail de l’USP et du Cat Crew, poursuit le RNDDH.
Des explications sur les sommes d’argent dans la maison du président
Enfin, le RNDDH rappelle que dans la maison du président, de fortes sommes d’argent ont été retrouvées. Les Colombiens ont reconnu en avoir emporté, des sommes faramineuses ont été retrouvées en possession de ceux qui ont été tués et selon d’autres informations recueillies, les cinq (5) colombiens qui se sont échappés, ont aussi volé beaucoup d’argent. Une investigation parallèle à l’assassinat de la victime doit donc être menée par les cases appelées à combattre la corruption, en vue d’identifier la provenance de ces fonds.
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Sant Operasyon Ijans Nasyonal mande pou sitwayen yo pa kouri repare kay tranbleman tè a fin andomaje